Jean-Luc Lahaye – Femme que j’aime
Belle revanche pour Jean-Luc Lahaye pour qui la vie n’a pas toujours été tendre. Une adolescence à l’orphelinat Denfert-Rochereau, c’est sa passion pour la musique et en particulier les tubes de Johnny Hallyday et Michel Polnareff qui vont lui donner l’envie de s’en sortir.
Une rencontre va changer sa vie. Tonton Louis (que Jean-Luc considère comme son père adoptif) va lui décrocher une audition dans la maison de disque Barclay. Même si celle-ci n’est pas concluante, elle permet à Jean-Luc de trouver ça voie.
Il va alors mettre tous les moyens de son côté pour percer et c’est une seconde belle rencontre qui va permettre à Jean-Luc de se consacrer à la musique. Gérard Pedron un restaurateur qui croit au potentiel de Jean-Luc va lui financer sa première maquette et lui donne un job de serveur dans son restaurant.
Jean-Luc se consacre à sa musique entre son travail de serveur le week-end et de vendeur dans une boutique Harley Davidson la semaine.
Une troisième rencontre sera décisive pour propulser Jean-Luc Lahaye en tête des charts. Celle-ci se passe à un feu rouge. Jean-Luc stationne à moto au même niveau qu’une voiture lorsque la passagère engage la conversation. Cette dernière se prénomme Lana et donne rendez-vous à Jean-Luc.
Lana et Paul Sebastian sont compositeurs et ont à leur actif des tubes légendaires comme “Les gondoles à Venise” pour Sheila et Ringo ou bien encore “Gigi l’Amoroso” pour Dalida. Leur dernière composition “Femme que j’aime” a été refusée par GG Junior et ils sont à la recherche d’un nouvel interprète.
Ce titre va propulser Jean-Luc Lahaye en 1982 à la tête du TOP 50 et s’écouler a plus d’ 1 200 000 exemplaires.
par Cédric
Cédric Huraux